INSTALLATION PORTAIL MOTORISÉ : LES 5 ÉTAPES ESSENTIELLES À CONNAÎTRE

Confort, sécurité, gestion… Les avantages d’un portail automatique sont nombreux ! En tant qu’installateur professionnel, il est essentiel de garantir un système fiable et conforme en suivant une méthode rigoureuse. Dans cet article, nous détaillons les 5 étapes clés à suivre pour réaliser une installation de portail motorisé dans les règles de l’art !

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1.  Analyse préalable du site et du besoin

Pour commencer, il est important de réaliser une évaluation technique du terrain: topographie (terrain plat ou en pente), largeur de l’entrée, type de sol, obstacles éventuels... Ces éléments vous permettront de déterminer le type de portail adéquat et d'orienter le choix du moteur.

Prenez le temps d’échanger avec votre client pour définir clairement ses besoins: fréquence d’ouverture, nombre d’utilisateurs, accès piétons ou véhicules lourds, exposition aux intempéries, niveau de sécurité souhaité… Ces facteurs vont influencer la composition du portail (aluminium, PVC, bois ou fer forgé),la puissance du moteur, les accessoires nécessaires et les dispositifs de sécurité à prévoir.

Tenez également compte des contraintes réglementaires, notamment les règles spécifiques dans le cas d’une installation en copropriété. Déclarations préalables, limites de propriété, règles locales d’urbanisme : vous devez vous assurer de respecter la législation en vigueur.

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2.  Choix du moteur et des accessoires

En fonction des critères établis, vous pouvez sélectionner le type de motorisation le plus adapté.

Voici nos conseils pour chaque modèle.

Pour un portail coulissant :

• ‍Rail au sol : idéal aux terrains plats avec de l’espace sur les bords.‍
• Autoporté : pratique pour les terrains pentus ou irréguliers, mais elle convient uniquement aux portails légers et bien équilibrés.

Pour un portail battant :

• ‍Vérins motorisés : compacte et résistante(vents forts, tentatives d'effraction…), elle est adéquate aux portails pleins ou lourds (en acier ou fer).‍
• Bras articulés : simple à installer, cette motorisation s’adapte à toutes sortes de matériaux et de configurations, ensuivant un mouvement proche d’une ouverture manuelle.‍
• Motorisation enterrée : invisible, elle préserve l’esthétique du site. Elle est plus complexe à installer, mais aussi plus simple à entretenir​.

La puissance du moteur doit ensuite être choisie par rapport au poids et à la taille du portail.

Pensez également à prévoir les accessoires compatibles selon les besoins du projet (cellules, feux clignotants, télécommandes, claviers à code…).

Enfin, prévoyez l’intégration du portail automatique à un système domotique ou de contrôle d’accès.

➡️ En savoir plus sur le matériel et les accessoires nécessaires à l’installation d’un portail motorisé

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3.  Travaux de maçonnerie et préparations techniques

L’installation d’un portail motorisé nécessite souvent des travaux de préparation. Cela peut inclure la pose de piliers en béton, la création de fondations pour un rail de guidage (dans le cas d’un portail coulissant) ou la reprise d’ouvrages existants.

Le passage des câbles nécessite ensuite une attention toute particulière. Il faut prévoir des tranchées pour les gaines électriques, un cheminement protégé pour les câbles de commande et d’alimentation, ainsi qu’un espace technique pour l’éventuel coffret de gestion.

Veillez à bien respecter les distances et alignements préconisés par le fabricant pour garantir un bon fonctionnement du système et éviter l’usure prématurée des composants.

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4. Installation de la motorisation

Passons enfin à la phase d’installation proprement dite. Le moteur est fixé au portail ou aux piliers, selon la configuration retenue. Les bras articulés, vérins ou rails sont montés et ajustés avec précision. Tous les éléments doivent être parfaitement alignés pour assurer un mouvement fluide et sans à-coups.

Le raccordement électrique est effectué dans le respect des normes en vigueur, notamment la norme NF C 15-100. L’installateur connecte les accessoires de sécurité (photocellules, feu, antenne, etc.), ainsi que le système de commande.

Des réglages mécaniques sont ensuite à réaliser : fins de course, butées, vitesse d’ouverture et de fermeture. Une attention particulière doit être portée à l’effort de poussée pour garantir la sécurité des usagers.

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5. Paramétrage et mise en service

C’est la dernière étape, mais pas des moindres! La mise en service comprend la programmation des télécommandes, du clavier à code ou du badge RFID selon les systèmes choisis.

Vous réalisez à la fin un test complet de l’installation pour vérifier que le portail fonctionne correctement dans toutes les configurations. Chaque dispositif de sécurité doit être testé : arrêt automatique en cas d’obstacle, temps de réponse, réactivité du feu de signalisation… Si besoin, les réglages peuvent être affinés.

Il ne reste plus ensuite qu’à remettre au client les notices, les consignes d’entretien et, le cas échéant, le carnet de maintenance. Un bon paramétrage assure la longévité du système et réduit les interventions futures.

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